Communiqué du 15.12.2009

Quasi-stagnation du SMIC : en pleine crise, un nouveau coup dur pour les salariés

Le gouvernement vient de décider une quasi-stagnation du SMIC, avec un petit +0,5% au 1er janvier correspondant strict minimum légal. Il n’y a donc eu aucun coup de pouce. Cela représentera une hausse royale du salaire horaire de 4 centimes d’euro : il passera de 8,82 euros à 8,86 euros.

Une telle décision est à la fois injuste socialement et dramatique économiquement.

- Alors que les charges fixes s’accroissent (loyers, transports…), les ménages modestes et moyens vont être doublement pénalisés et voir leur pouvoir d’achat diminuer.

- La consommation risque de s’effondrer en 2010 à la suite de l’augmentation du chômage et de la reprise de l’inflation. La France n’est pas sortie de la crise et le soutien au pouvoir d’achat des ménages devrait être une priorité pour assurer une reprise durable.

La décision du gouvernement est donc incompréhensible. Dans le cadre du plan de relance, il faudrait soutenir fortement la consommation.

C’est pourquoi le Parti socialiste a demandé au gouvernement d’amplifier le soutien à l’activité économique, à l’emploi et au pouvoir d’achat, ce qui passe d’abord par une revalorisation conséquente du Smic, d’au moins 2%.

Communiqué de
Michel Sapin, Secrétaire national à l’économie
et d’Alain Vidalies, Secrétaire national au travail et à l’emploi

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